16.12.03
CLASSEMENT SANS SUITE POUR LES 93 DE L’École DIAZ
CLASSEMENT SANS SUITE POUR LES 93 DE L’École DIAZ
Communiqué du COMITE VERITE et JUSTICE POUR GENES
Classement sans suite pour les 93 inculpés de l’école Diaz
Maintenant le tribunal doit demander le renvoi devant la justice (des
procès des policiers)
Enfin. Après 2 ans et demi, les procureurs Canciani et Canepa ont requis
le classement sans suite de la dernière accusation – association de
malfaiteurs à des fins de dévastation et de saccage - pour les 93 personnes
tabassées et arrêtées à l’école Diaz.
Nous n’avons que trop attendu, étant donné que le processus du blitz du 21
juillet 2001 est désormais connu depuis longtemps, et avec lui l’
inconsistance notoire de ces accusations.
De toutes façons, maintenant le tableau est complet et la nature de cette
opération apparaît au grand jour : ce fut une brutale expédition punitive,
illégitime et justifiée à postériorité par des preuves falsifiées (les deux
cocktails Molotov apportés par les policiers eux-mêmes).
Il y a actuellement 30 fonctionnaires et cadres de la police inculpés
suite à cette opération.
S’ils avaient le sens républicain et du respect pour leur uniforme, ils
devraient démissionner et affronter les procès en reconnaissant les erreurs
et les abus qu’ils ont commis.
Quelques-uns uns d’entre eux essaient au contraire de gagner du temps avec
les renvois et en déplaçant les procès à Turin. Et aucun d’entre eux n’a
démissionné ; au contraire, beaucoup ont été promus. Il est temps qu’on
ouvre tous les yeux sur l’arrogance de ces comportements.
Puisque nous en sommes là, nous avons une demande à faire au tribunal de
Gênes aussi. Qu’attend-il pour renvoyer devant la justice les 30 policiers
inculpés ? L’enquête a été close en septembre, les inculpés qui l’ont
demandé ont été à nouveau entendus : qu’attendent de plus les procureurs ?
Pourquoi ne présentent-ils pas les demandes au juge (gip) ? Déjà les
inculpés cherchent à gagner du temps en prétextant des demandes de
déplacement des procès à Turin, il ne nous semble pas juste que le tribunal
consente à cette requête.
Gênes, le 16 décembre 2003